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HMS Falmouth (1959)

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HMS Falmouth
illustration de HMS Falmouth (1959)
Falmouth F113

Type navire de ligne de 4e rang
Classe Rothesay-class frigate (en)
Fonction militaire
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire  Royal Navy
Constructeur Swan Hunter & Wigham Richardson
Fabrication acier
Commandé 23 novembre 1957
Lancement 15 décembre 1959
Commission 25 juillet 1961
Statut Navire de ligne
Équipage
Équipage 200-235 officiers et hommes d'équipage
Caractéristiques techniques
Longueur 112 m (370 ft)
Maître-bau 12 m (41 ft)
Tirant d'eau 5 m (17 ft 4 in)
Tonnage 6106394 (bm)
Appendice quille
Propulsion vapeur : 2 chaudières Babcock & Wilcox
Puissance turbines à engrenages électriques, 2 arbres, 30 000 chevaux-vapeur
Vitesse 56 km/h (35 mph)
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon à double usage 2 x 4,5 "(114 mm)

1 canon double de 40 mm STAAG

2 mortiers Limbo Mk 10

12 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)

Rayon d'action 4 000 miles
Carrière
Pavillon Royal Navy Ensign
Indicatif F113
Protection National Historic Fleet

HMS Falmouth ou HMS Falmouth F113 est une frégate anti-sous-marine de classe Rothesay lancée en 1959.

Construite pour la Royal Navy à la fin des années 1950, elle a pris part à la troisième Guerre de la morue en 1976, écrasant la canonnière islandaise Týr. Les deux navires ont subi des dommages importants.

Elle est utilisée comme navire d'entraînement à Harwich entre 1984 et 1988, année où elle est vendue pour la démolition.

Description

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Le Falmouth déplaçait 2 150 LT en charge normale et 2 560 LT en pleine charge. Le navire avait une longueur totale de 1 120 m (370 pieds), un maître-bau de 12 m et un tirant d'eau de 5 m en pleine charge. Il était propulsé par une paire de turbines à vapeur à engrenages électriques, chacun entraînant un arbre, qui développait un total de 22 000 kw (30 000 cv) et donnait une vitesse maximale de 54 km/h. La vapeur pour les turbines était fournie par une paire de chaudières Babcock & Wilcox. Le Falmouth avait un rayon d'action de 8 300 km à 12 nœuds.

L'effectif du navire était de 200 hommes d'équipage et 35 officiers[1].

Le navire était armé d'une paire de canons de 4,5 pouces (114 mm) Mk 6 sur tourelle en proue. Son armement secondaire consistait en une batterie de canons anti-aériens « STAAG » à deux canons Bofors de 40 mm à l'arrière. Le Falmouth possédait deux batteries à triple canon pour le mortier anti-sous-marin Limbo. Le navire transportait huit tubes lance-torpilles fixes et deux montures rotatives à deux tubes pour torpilles britanniques de 21 pouces[1].

Les navires de la classe « Rothesay » étaient équipés d'un sonar de type 170 pour les mortiers Limbo ainsi que d'un sonar polyvalent de type 174. Ils étaient munis d'un radar Type 293Q avec indication de cible et d'un radar de recherche de couverture (radar Type 277Q)[2].

Construction et carrière

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Le Falmouth a été mis en chantier le par Swan Hunter & Wigham Richardson. Il a été lancé le et a mis en service le [3].

En , le Falmouth rejoint le 20e escadron de frégates basé au Port de Londonderry, en Irlande du Nord[4]. Le 5 décembre de la même année, le Falmouth entre en collision avec le pétrolier ravitailleur RFA Tideflow à Lyme Bay, il est gravement endommagé[5],[6].

À partir de décembre 1963, Falmouth a été le leader du 30e escadron de frégates[7]. La 30e flottille, avec le « Falmouth », a fait partie de la Flotte de l'Extrême-Orient de septembre 1964 à décembre 1964, et à nouveau de juin à décembre 1965[8].

D' au , le « Falmouth » a été réaménagé au Portsmouth Dockyard, étant équipé d'un hangar et d'un poste de pilotage pour permettre l'exploitation d'un seul hélicoptère Westland Wasp, tandis qu'un lanceur Seacat a été installé au-dessus du hangar. L'un des mortiers Limbo et les canons Bofors ont été retirés en compensation[4],[9],[10].

Le soir du , après que la troisième guerre de la morue ait déjà été décidée, la canonnière islandaise V s «Týr» tentait de couper les filets du chalutier « Carlisle», quand le capitaine Gerald Plumer du « Falmouth » a ordonné qu'il soit percuté à la vitesse de plus de 22 nœuds (plus de 41 km/h), le faisant presque chavirer. Le « Týr » n'a pas coulé et a réussi à couper les filets du « Carlisle », après quoi le « Falmouth » l'a percuté à nouveau. Le « Týr » fut lourdement endommagé et se retrouva propulsé par une seule hélice, poursuivi par le remorqueur « Statesman ». En guise de réponse, le capitaine Guðmundur Kjærnested du « Týr » a ordonné la préparation au canonnage pour dissuader de tout autre éperonnage[11]. Le « Falmouth » a subi de graves dommages structurels lors de l'incident[12] et a dû rentrer en cale sèche à Portsmouth pour des réparations[13].

En janvier 1977, lorsque le Royaume-Uni a élargi sa Zone économique exclusive à 200 milles marins (370,4 km), le « Falmouth » a été déployé en mer du Nord, protégeant les stocks de pêche et les champs pétrolifères[14].

Le « Falmouth » a quitté le service actif en 1980, lorsqu'il a été transféré à l'escadron en attente à Chatham. Au début de 1982, sa destruction est envisagée à la suite du Livre blanc sur la défense de 1981 qui proposait de réduire la flotte de surface de la Royal Navy[15],[9]. L'invasion des îles Falkland par l'Argentine en a changé ces plans : le « Falmouth » a été réaménagé et a repris le service actif, bien qu'il n'ait pas pris part à la Guerre des Malouines[9]. Le Falmouth a effectué une patrouille dans l'Atlantique Sud à partir de mai 1983, retournant en Grande-Bretagne en septembre de cette année. En mars 1984, il a été déployé au Moyen-Orient et en Extrême-Orient puis est rentré au Royaume-Uni en août[4].

Le « Falmouth » a été désarmé en tant que navire-école stationnaire du HMS Sultan en décembre de la même année.

Il a été démoli en Espagne à partir du [15],[16].

Bibliographie

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  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy: The Complete Recordof all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), Londres, Chatham Publishing, (1re éd. 1969) (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • Mike Critchley, British Warships Since 1945: Part 5: Frigates, Liskeard, UK, Maritime Books, (ISBN 0-907771-13-0)
  • Norman Friedman, British Destroyers and Frigates, the Second World War and After, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , epub éd. (ISBN 1-86176-137-6)
  • Robert Gardiner, Stephen Chumbley et Przemysław Budzbon, Conway's All the World's Fighting Ships 1947–1995, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7)
  • Leo Marriott, Royal Navy Frigates 1945–1983, Shepperton, Surrey, UK, Ian Allan Ltd, (ISBN 0-7110-1322-5)
  • Bernard Prézelin (éd.) et A. D. III Baker (éd.), The Naval Institute Guide to Combat Fleets of the World 1990/1991, Annapolis, Maryland, USA, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-250-8)
  • John Roberts, Safeguarding the Nation: The Story of the Modern Royal Navy, Seaforth Publishing, (ISBN 1848320434)
  • Ray Sturtivant et Theo Ballance, The Squadrons of the Fleet Air Arm, Tonbridge, Kent, UK, Air Britain (Historians) Ltd., (ISBN 0-85130-223-8)

Liens externes

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Notes et références

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Références

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  1. a et b Gardiner, Chumbley et Budzbon 1995, p. 514, 519
  2. Friedman 2006, Chapitre 10
  3. (en)Gardiner, Chumbley et Budzbon 1995, p. 519
  4. a b et c (en)Critchley 1992, p. 106
  5. (en) Sam Watson, « Near Disaster to a New Ship », Maritime Quest, (consulté le )
  6. (en) Christopher J. White, « RFA Tideflow », Historical RFA (consulté le )
  7. (en) Colin Mackie, « Royal Navy Senior Appointments, 1865– », sur British Armed Forces 1860–, (consulté le ), p. 236
  8. (en) Graham Watson, « Royal Navy Organisation and Ship Deployments 1947–2013 », Royal Navy, Post 1945, sur Naval-history.net (consulté le )
  9. a b et c Marriott 1983, p. 58
  10. (en) « Falmouth's Back With the Fleet », Navy News,‎ , p. 23 (lire en ligne, consulté le )
  11. (is) Óttar Sveinsson, Útkall : Týr er að sökkva, Reykjavik, Útkall, (ISBN 9979-9569-6-8) (ib.)
  12. Roberts 2010, p. 119
  13. (en) « Cod War battles raged at sea between UK and Iceland - Retro », sur www.portsmouth.co.uk (consulté le )
  14. (en) « Frigates on the Fish Beat », Navy News,‎ , p. 1, 40 (lire en ligne, consulté le )
  15. a et b Sturtivant et Ballance 1994, p. 415
  16. (en) Prézelin et Baker 1990, p. 716